Mes croyances limitantes

Définition d’une croyance limitante

La croyance limitante est une pensée qui devient une réalité lorsque nous lui accordons un pouvoir de vérité. Les croyances limitantes sont des freins, car elles nous empêchent d’avancer vers une vie qui nous ressemble. Elles entravent le chemin vers le bonheur, l’authenticité, l’épanouissement, l’abondance, la réussite et bien plus encore. Une croyance limitante remise en question augmente les sentiments de liberté et de pouvoir sur sa vie. Le jeu-outil 9 classe les croyances limitantes en 5 catégories distinctes : les croyances personnelles, relationnelles, performatives, victimisantes et systémiques. 
  1. Croyance personnelle
  2. Croyance relationnelle
  3. Croyance performative
  4. Croyance victimisante
  5. Croyance systémique 

 


1. Croyance personnelle

Les croyances personnelles sont liées à l'image de soi, c'est-à-dire comment nous nous percevons et nous nous présentons aux autres. Elles touchent notre valeur comme personne. Ces croyances augmentent la mésestime de soi et le sentiment de ne pas avoir sa pleine et juste importance dans le monde. Par exemple, croire que “je suis trop émotif.ve” limite la vision positive et juste de moi-même. Réalistement, de quoi ai-je peur si je me montre dans mon émotivité?
 

Polarité défensive :

Je me sens souvent moins que les autres, voire inférieur ou pas important. Je ne sens pas ma valeur comme personne dans le monde. Je me défends de mes sentiments d’infériorité et de non-importance en me dévalorisant, en me jugeant et en me comparant. De plus, je nourris des pensées qui me font croire que je ne suis pas assez ceci ou trop cela dans qui je suis. Ces pensées limitent mon développement personnel. Lorsque j’accepte de croire en une croyance limitante personnelle, je contribue à maintenir l’idée que je manque de valeur, ce qui accentue le rejet de moi.
 

Polarité libératrice :

J’accueille, autant que possible, mes ressentis d’infériorité ou de non-importance lorsque je suis face à un déclencheur qui suscite ces zones sensibles. J’identifie les besoins à combler et je trouve des moyens concrets pour les satisfaire. Aussi, je m’interroge si les pensées que j’entretiens sont issues de la réalité et du moment présent ou si elles sont déformées par un discours mental imaginaire et auto-jugeant. Je génère des nouvelles pensées plus ancrées dans la réalité. Lorsque je remets en question une croyance limitante personnelle, je donne de la valeur, de l’acceptation et de l’amour à qui je suis, ce qui nourrit l’estime de moi.
 

2. Croyance relationnelle

Les croyances relationnelles sont liées à nos rapports sociaux. Elles concernent les façons dont nous avons appris à entrer en relation avec les personnes qui nous entourent. Elles prennent leur source dans nos blessures relationnelles et nous ramènent au lien d’attachement et d’amour avec l’autre. Ces croyances augmentent les dynamiques relationnelles insatisfaisantes. Par exemple, croire que “je dois rendre l’autre heureux” limite ma capacité à entrer en relation avec l’autre de façon responsable. Réalistement, suis-je responsable du bonheur de l’autre?
 

Polarité défensive :

Je me sens souvent insécure en relation ; j’ai peur d’être rejeté, jugé, abandonné, etc. Je me défends de mes peurs en m’oubliant pour l’autre, en sauvant, en envahissant ou en m’isolant. De plus, je nourris des pensées qui me font croire que si je ne fais ou ne suis pas ceci ou cela, je ne serai pas aimé.e. Ces pensées limitent le développement d’une relation saine, authentique et mature avec l’autre. Lorsque j’accepte de croire une croyance limitante relationnelle, je contribue à maintenir l’idée que je dois être quelqu’un d’autre pour être aimé pour ce que je suis. Je maintiens la relation dans la distance, le conflit et l’insécurité affective.
 

Polarité libératrice :

J’accueille, autant que possible, les peurs que je ressens, dans ma relation 
à l’autre, face aux déclencheurs relationnels qui m’insécurisent. J’identifie les besoins à combler et je trouve des moyens concrets pour les satisfaire en relation. Aussi, je m’interroge si les pensées que j’entretiens sont issues de la réalité et du moment présent ou si elles sont déformées par un discours mental imaginaire et projeté dans l’avenir. Je génère des nouvelles pensées plus ancrées dans la réalité. Lorsque je remets en question une croyance limitante relationnelle, je crée du rapprochement, de l’harmonie et de la sécurité dans ma relation à l’autre.
 

3. Croyance performative

Les croyances performatives sont liées à l’image personnelle que nous entretenons de nous-mêmes concernant notre performance et notre contribution dans une activité, une tâche ou une relation. Elles concernent principalement la confiance en notre capacité à accomplir des activités et à relever des défis. Ces croyances accroissent les sentiments de stress dans les différentes sphères de la vie. Par exemple, croire que “je dois aller jusqu’au bout” (d’une tâche, d’une activité, d’un défi) limite ma capacité à écouter mes limites. Réalistement, que se passerait-il si j'arrêtais avant la fin?
 

Polarité défensive :

Je ne me sens souvent pas à la hauteur, insuffisant ou pas correct. Je me défends de mon sentiment de ne pas être correct et de mes peurs (d’échouer, de ne pas être à la hauteur) en m’activant dans le faire, en performant, en cherchant à exceller et ayant de hautes exigences envers moi-même. De plus, je nourris des pensées qui me font croire que si je ne fais ou si je ne suis pas ceci ou cela, je ne serai pas parfait, donc pas aimé. Ces pensées restreignent ma capacité à me vivre pleinement et à être qui je suis avec mes imperfections. Lorsque j’accepte de croire en une croyance limitante performative, je contribue à maintenir l’idée que je dois performer et être le meilleur pour réussir ma vie, être reconnu et véritablement aimé.
 

Polarité libératrice :

J’accueille, autant que possible, les vécus de culpabilité, d’insuffisance ou d’incompétence que je ressens face aux déclencheurs performatifs. J’identifie les besoins à combler et je trouve des moyens concrets pour les satisfaire. Aussi, je m’interroge si les pensées que j’entretiens sont issues de la réalité et du moment présent ou si elles sont déformées par un discours mental imaginaire et projeté dans l’avenir. Je génère des nouvelles pensées plus ancrées dans la réalité. Lorsque je remets en question une croyance limitante performative, je réponds à mes besoins d’amour, de reconnaissance et de liberté au niveau de mon être, plutôt que de m'engager dans une recherche perpétuelle d'amour uniquement à travers mes actions et mes réussites.
 

4. Croyance victimisante

Les croyances victimisantes sont reliées au sentiment de ne pas avoir de pouvoir sur sa vie, et donc d’être fondamentalement impuissant. Elles sont des généralisations qui nous maintiennent victimes des situations extérieures, des autres et de la vie. Ces croyances augmentent les sentiments d’impuissance, de stress et de désespoir dans toutes les sphères de la vie concernées. Par exemple, croire que “personne ne peut me comprendre” limite ma capacité à répondre à mon besoin d’être compris et écouté. Réalistement, comment puis-je m’assurer d’être compris?
 

Polarité défensive :

Je me sens souvent impuissant.e, incapable et sans pouvoir. Je me défends de mon sentiment d’impuissance en m’apitoyant, en chialant et en rejetant la faute sur les autres. De plus, je nourris des pensées qui me font croire que je n’ai pas le pouvoir d'agir dans les situations malheureuses de ma vie. Ces pensées restreignent ma capacité à créer une vie à mon image qui me rendrait heureux. Lorsque j’accepte de croire en une croyance limitante victimisante, je contribue à maintenir l’idée que les autres et les situations malheureuses ont le pouvoir de me priver de mon bonheur.
 

Polarité libératrice :

J’accueille, autant que possible, mon sentiment d’impuissance lorsque je fais face à un déclencheur duquel je ne trouve pas mon pouvoir. J’identifie les besoins à combler et je trouve des moyens concrets pour les satisfaire. Aussi, je m’interroge si les pensées que j’entretiens sont issues de la réalité et du moment présent ou si elles sont déformées par un discours mental imaginaire et projeté dans l’avenir. Je génère des nouvelles pensées plus ancrées dans la réalité et dans mon pouvoir. Lorsque je remets en question une croyance limitante victimisante, je nourris la confiance en ma capacité à faire des actions et des choix qui me rendent plus puissant, confiant, influent, heureux et libre.
 

5. Croyance systémique

Les croyances systémiques sont liées à la culture dans laquelle nous vivons et aux systèmes dans lesquels nous interagissons avec les autres. Elles relèvent de stéréotypes et de normes et peuvent être liées au genre, à la couleur de peau, à l’orientation sexuelle, etc. Ces croyances augmentent les injustices, les discriminations et les violences dans la société, car elles marginalisent, stigmatisent et oppriment des populations. Par exemple, croire que “les personnes d’autres cultures sont plus agressives” limite l’inclusion, l’acceptation et la valorisation de la différence. Réalistement, est-ce que ma peur d'être agressé est influencée par un discours sociétal raciste?
 

Polarité défensive :

Je ressens souvent de la frustration, du rejet et le sentiment d'être traité injustement ou différemment. Je me défends de ma colère en me rebellant de façon défensive ou en la refoulant et en emmagasinant du ressentiment contre les systèmes et les personnes qui les régissent. De plus, je nourris des pensées qui me font croire que je ne suis pas correct comme je suis ou que je dois rentrer dans un moule pour être accepté par mes pairs. Ces pensées limitent ma capacité à assumer qui je suis avec ma différence. Lorsque j’accepte de croire en une croyance limitante systémique, j’entretiens la fausse idée que les autres et moi devons correspondre à des standards pour être corrects, acceptés et aimés.
 

Polarité libératrice :

J’accueille, autant que possible, mes sentiments de colère, d’injustice, de rejet et d’impuissance lorsque je suis face à un déclencheur systémique qui suscite des zones sensibles en moi. J’identifie les besoins à combler et je trouve des moyens concrets pour les satisfaire. Aussi, je m’interroge si les pensées que j’entretiens sont représentatives de la réalité ou si elles sont déformées par un discours sociétal raciste, homophobe, transphobe, xénophobe, sexiste, etc. Je génère des nouvelles pensées plus ancrées dans la réalité et le respect de la différence de l’autre. Lorsque je remets en question une croyance limitante systémique, je favorise l’inclusion des personnes marginalisées et des minorités, dans ma société, et je contribue à un monde meilleur.